Kyoto 43°
Ca cogne dur et nous commençons par 30 minutes de marche dans les rues pour rejoindre une station de train direction les magnifiques toriis « Fushimi Inari ».
Devant la station de train on peut traverser la rivière
" Maman regarde je saute toute seule "
Dans le métro je trouve toujours un truc à faire
Le train nous dépose au pied du temple encore en activité. Pas mal de touristes dont des Chinois. Au premier abord on ne les différencie pas. Mais à bien y regarder, ils parlent fort, se déplacent en groupe et n’hésitent pas à se planter devant vous pour faire une photo alors que vous-même êtes en train de photographier. Ca c’est dit, et souvent les gents s’accordent à reconnaitre ce côté sans gêne des Chinois.
Sur le chemin du temple
Le temple est toujours en activité
Il écrit ses voeux sur une plaquette de bois
L’avantage à Fushimi Inari c’est que plus vous montez moins il y a de touristes. Alors courage !
Une famille vient déposer des offrandes
Nous croisons aussi des couples et des femmes seuls en Kimono traditionnel. Ce n’est pas pour le folklore. Vous en trouvez dans le métro, les bus. Ils revendiquent un patrimoine culturel. Par ces grandes chaleurs je suis heureux car je vois enfin des japonais transpirer à grosses gouttes comme nous les occidentaux. Le kimono semble parfaitement adapté à la situation. Elles et ils sont resplendissant sans une seul trace de transpiration.
Notre visite terminée nous nous rendons chez Aritsugu. Depuis 1560, en ces temps elle fabriquait des armes pour les samouraïs, cette institution détient des trésors, certains forgés à la main. Vitrines et comptoirs regorgent également d’accessoires : moules à pâtisseries, boîtes à thé, pot à tempura, petites passoires pour tofu et même des ciseaux spécialement conçus pour l’ikebana(l’art floral).Amoureux des couteaux, certainement les origines corses, Il y a cinq ans je m’y étais déjà rendu. J’ai suivi des cours d’affûtage en France pour bien entretenir ces outils magnifiques et redoutables d’efficacité. J’ai cassé la tirelire pour un couteau spécial légumes (à peu près 50% moins cher qu’en France).
Puis direction nord pour visiter un jardin Zen au Daitoku Ji. De tout notre voyage c’est notre premier raté. Le jardin est fermé, il est 17 heures !